Région de Yaoundé (Centre) – Cameroun.
Relief
La ville de Yaoundé (surnommée la ville aux sept collines), située au sud de la province du centre, est implantée sur un réseau de collines dominées par les monts Mbam Minkom (1 295 m) et le Mont Nkolodom (1 221 m) dans le secteur nord-ouest de Yaoundé, ou le mont Eloumden (1 159 m) au sud-ouest. Les différents quartiers, disséminés de manière anarchique, laissent une place importante à la végétation dans les bas fonds. Yaoundé est traversée par de petits cours d’eau. Quelques uns parmi eux sont les rivières Mfoundi, Biyeme et Mefou. Près du centre administratif de Yaoundé se trouve un lac appelé lac Central.
Population, Culture et tradition
Yaoundé vient de » ongola » qui signifie enclos ou clôture car un des premiers résistants qui s’appelait Ombga Bissogo disait à Essono Ela qui avait accueilli les premiers » Blancs » en 1889, de ne plus leur donner du terrain et de fermer les frontières de la ville à l’aide d’une clôture. La capitale a définitivement été fondée le 30 novembre 1889 par l’équipe Kurt von Morgen, Georg e Zenker et un certain Mebenga Mebono qui deviendra Martin Paul Samba, leur guide. Le premier nom de Yaoundé était « Epsum », c’est-à-dire » chez Essomba « , ou encore » N’tsonum « , » chez Essono Ela « . Yaoundé fut dès sa fondation un poste militaire allemand sur une colline du pays ewondo. Elle se développa grâce à des commerçants allemands, comme base pour le commerce de l’ivoire. Elle fut occupée par des troupes belges pendant la Première Guerre mondiale, avant d’être placée sous protectorat français. Sa croissance fut d’abord assez lente, l’exode rural privilégiant Douala, puis s’accéléra dès 1957 en raison de la crise du cacao et des troubles intérieurs touchant principalement la région de Douala.
Dès 1887, une première équipe allemande était passée avec à sa tête le capitaine Kunt et Tapenbeck. Se rendant au sudNachtigal depuis Grand-Batanga et ayant aperçu des gens qui semaient des arachides dans cet endroit vallonné, ils leur ont demandé où ils étaient. Les planteurs ont répondu qu’ils étaient des Mia wondo, les semeurs d’arachides, expression que les Allemands ont perçu et traduit comme yaundé.